Parodontologie

 

 

Les maladies parodontales

I. Terminologie

La gingivite est l’inflammation des gencives.
La parodontite est l’inflammation et l’infection par des bactéries du parodonte.
Le parodonte est constitué de l’ensemble entourant la dent : gencive, os, ligament

 

II. Symptômes éventuels d’une parodontite

Vos gencives saignent
Vos gencives sont gonflées ou sensibles
vos gencives régressent ou vos dents semblent plus longues
Vos dents sont sensibles ou déchaussées
vous avez une mauvaise haleine

 

III. Classification et caractéristiques des parodontopathies.

 

La gingivite.
La gingivite est une inflammation de l’épithélium créviculaire gingival et elle précède souvent la parodontite. Elle peut se produire dans tous les éléments et dans toute tranche d’âge. Les symptômes cliniques de la gingivite sont les suivants: coloration rouge et tuméfaction de la gencive, saignement après sondage (BOP) et un sulcus de 1 à 3 mm. En cas de gingivite, la composition bactérienne de la poche manifeste un léger change- ment des bactéries aérobies Gram positives vers des types de bactéries anaérobies Gram néga- tives sans présence en grand nombre d’organismes indicateurs parodontaux.

 

La parodontite chronique chez l’adulte (AP).

L’évolution lente de la parodontite chez l’adulte s’accompagne d’une perte d’attache évolutive, de saignement après sondage, de poches de 3 à 5 mm et d’un début de résorption des cellules osseuses alvéolaires. Cette forme la plus courante de parodontite se manifeste le plus souvent chez des personnes âgées de plus de 30 ans sous une forme généralisée ou limitée aux molaires et aux incisives.
La composition bactériologique se modifie vers les bactéries anaérobies Gram négatives avec la présence clairement élevée d’organismes indicateurs parodontaux. En cas de parodontite réfractaire ou résistante à la thérapie chez l’adulte, une perte d’attache évolutive se manifeste en dépit d’un nettoyage mécanique vigilant et d’une bonne coopération du patient pour ce qui concerne son hygiène buccale.

 

La parodontite réfractaire.

Cette forme de parodontite se caractérise par une perte évolutive des tissus de soutien, en dépit des traitements mécaniques minutieux. Ces lésions qui se manifestent souvent dans différents endroits de la bouche se caractérisent par la présence d’une grande quantité de micro-organismes paropathogènes. La perte initiale des tissus de soutien est finalement suivie de la perte des éléments atteints.

 

La parodontite juvénile localisée (LJP).

Cette affection touche la plupart du temps des jeunes patients âgés de 10 à 20 ans. Elle se caractérise par une résorption locale et sérieuse de l’os en combinaison avec la formation de poches profondes sur les prémolaires et sur les incisives. L’organisme indicateur le plus important observé dans la parodontite juvénile est Actinobacillus actinomycetemcomitans.

 

La parodontite progressive à évolution rapide (RPP).

Cette parodontite progressive à évolution rapide se manifeste à une fréquence de 1 à 8 % chez les patients âgés de 20 à 35 ans. Il est alors souvent question d’une parodontite juvénile locale préalable dans l’anamnèse. Cette affection évolue vers une forme généralisée et pendant les périodes actives, elle s’accompagne de résorptions sérieuse de l’os, de saignement gingivaux et d’inflammations aiguës. La micro-flore sous-gingivale se caractérise alors par une concentration élevée de bactéries paro-pathogènes.

 

La péri-implantite.

La mise en place d’un implant qui n’a pas entière- ment réussi est souvent caractérisée par une augmentation de la mobilité de l’implant, des problèmes lors de la mastication, des pertes évidentes de tissus osseux et d’os alvéolaire et la formation de poches profondes autour de l’im- plant. La microflore de cette poche se caractérise par un pourcentage élevé d’organismes paro- indicateurs.

 

Origine des affections parodontales

Facteurs ambiants : tabac, mauvais entretien bucco-dentaire, stress
Predisposition génétique: terrain héréditaire ( vos parents ont déjà un parodontite)
Présence d’un nombre élevé de bactéries paropathogènes.

Thérapie des affections parodontales


Un grand nombre des cas de parodontite peut être soigné au cabinet dentaire selon le procédé classique de purification mécanique, tel que le surfaçage radiculaire (»root planing«) et le détartrage sous-gingival (»deepscaling«) tout en étant sous contrôle pendant des années.

 

En présence de bactéries paropathogènes qui peuvent pénétrer dans les tissus tels que P. Gingivalis et A. Actinomycetemcomitans, ces méthodes ne suffisent pas pour éliminer ces organismes du sulcus. En conséquence et en dépit des traitements vigilants, il se produit une perte d’attache progressive et une décomposition de l’os alvéolaire. Dans ce cas, une seule thérapie antimicrobienne peut, évidemment après le diagnostic bactériologique, améliorer l’efficacité du traitement. Le choix de la thérapie dépend de la composition de la microflore sous-gingivale et de l’état cli- nique de la parodontite.

Dans le cas de la maladies parodontales agressives nous réalisons un test bactérien spécifique

 

Genotype MicroIdent plus

Lien direct

 


Recherche directe et identification génétique de 11 bactéries parodontopathogènes

 

 

 

Types de prélèvements : échantillon subgingival

 

 

Espèces identifiées :

  • Actinobacillus actinomycetemcomitans,
  • Porphyromonas gingivalis, 
  • Bacteroides forsythus,
  • Treponema denticola,
  • Prevotella intermedia,
  • Peptostreptococcus micros,
  • Fusobacterium nucleatum/periodonticum,
  • Campylobacter rectus,
  • Eubacterium nodatum,
  • Eikenella corrodens,
  • Capnocytophaga spec.

Résultat d’analyse bactérienne d’un sujet au parodonte sain

 

Résultat d’analyse bactérienne d’un sujet de 30 ans souffrant d’une parodontite agressive avec 30% de perte osseuse

 


 

Traitement d’une parodontite agressive par litotrithie parodontale

(désinfection par antiseptiques et élimination des calculs sous microscope).

 

    

Avant           Après

 

 


 

La chirurgie muco-gingivale

La chirurgie muco-gingivale est une chirurgie plastique, dont le but est de corriger les anomalies de rapport entre la gencive attachée et la muqueuse alvéolaire.

 

Il existe différentes interventions :

  • Traitement de récessions et fissures gingivales
  • Greffe de gencive avec prélèvement palatin
  • Correction du sourire gingival
  • Frenectomie ( elimination des freins ou brides)

Réalisée en général sur un tissu sain, la cicatrisation est souvent très rapide ( 10 jours).

 

 

 

Récessions sur incisives maxillaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Placez ici le contenu de id "preFooter"